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budo / bujutsu close menu accueil actualite soke instructeur techniques kobudo sûrete / securite international contact plus menu a ï k i j u t s u art des énergies unifiées au combat l' aïki jutsu est un art martial qui se pratique dans sa globalité, pas dans le cadre d'une spécialité, bien qu'il soit possible de se spécialiser dans un domaine de prédilection. a f f i l i a t i o n s techniques & administratives aïki jutsu tsuba phoenix https://aza3.webnode.fr/ i.b.u kokusaï bujutsu daï international bujutsu university https://www.yamaue.com/ f.i.a.m.t fédération internationale d' arts martiaux traditionnels https://www.fiamt.fr/ art martial issu des ecoles traditionnelles japonaises nage waza : techniques de projection applicable sous de multiples formes, via des saisies ou des frappes, permettant le contrôle au sol du partenaire... te waza : applications techniques manuelles sous forme de kata (exercices imposés) en randori (application combat). kobudo : applications techniques avec armes traditionnelles et contemporaines. a ï k i & j u t s u ensemble technique effectué avec finesse. application directe des techniques. ( lié à la haute subtilité ) ( lié à la self-défense ) enseignement formation pédagogique perfectionnement technique niveaux : mudansha (débutant ) / yudansha (confirmé) / kodansha (cadre) ancien dojo de fleurance - france nouveau dojo de fleurance - france institut du judo, paris - france association maccabi, paris - france maccabi paris - france school satori. riga - lettonie taroudan maroc taroudan - maroc les senseï, taroudan - maroc grand stage taroudant - maroc université à phuket - thailande technique au tonfa, riga - lettonie en compagnie d'un ministre ceinture noire de karate, riga - lettonie article d'un journal, winter haven, floride - usa passage au kodokan, tokyo - japon entrainement à l'aïkikaï de tokyo - japon le temple du katori - japon entraînement au dojo de kondo senseï, tokyo - japon entraînement au dojo de kamakura - japon chez hatakeyama senseï, kamakura - japon rouleau du 9ème dan de hatakeyama senseï remise de l'écharpe tartan du clan yamahue à aza senseï tartan du clan yamaue philosophie de l'école respect, amitié et prospérité mutuelle traduction des kanji ci-dessus résumé philosophique le but principal de l' aïki jutsu est " respect, amitié et prospérité mutuelle" en essayant de réunir des gens du monde entier dans cet esprit en partageant, peu ou prou, l'esprit et la culture japonaise au travers de cet art martial de forme traditionnelle, s'adaptant à l'actualité contemporaine en juxtaposant la self-défense et les armes de toutes formes... c'est une façon particulière d'ouvrir le cœur "kokoro" et l'esprit "seishin" aux relations humaines, contre les barrières raciales et sociales... tradition & modernite maîtrise du geste h a k a m a les 7 vertus du budo pourquoi les ceintures noires portent-ils le hakama ? by guillaume erard 5e dan aikido (aikikai hombu dojo) 3e dan daito-ryu aiki-jujutsu (takumakai) c et article est une traduction du papier d'examen que j'ai soumis pour la promotion au premier dan de daito-ryu aiki-jujutsu au sein du takumakai (l'original en japonais est disponible ici). ce sujet est l'un des huit proposés pour ce grade en particulier ; chaque grade ayant une série de sujets qui lui sont spécifiques. cet article s'intéresse à l'origine du port du hakama dans les arts martiaux japonais. j'ai choisi ce sujet car j'avais déjà plus ou moins couvert les autres dans mes articles précédents, et quitte à écrire un texte, autant que celui-ci soit inédit. gardez bien en tête que tout au long de l'article, mon référentiel est le daito-ryu aiki-jujutsu, et donc les usages et règles en vigueur peuvent varier un peu par rapport à celles de l'aikido ou d'autres arts martiaux. elles sont par contre en grande partie communes aux deux grands courants du daito-ryu que sont le takumakai et la branche de takeda tokimune sensei. l'écriture de cet article s'est révélée être un exercice particulièrement périlleux puisqu'il s'est agi de voir un peu plus clair par rapport à des préconceptions parfois erronées, tout en respectant les choix et usages propres à mon propre koryu et ce, quelque soit leur origine ou historicité. il a également fallu opérer en dépit d'un très faible nombre de références académiques ou historiques sur lesquelles s'appuyer. histoire du hakama le hakama est un vêtement traditionnel japonais qui fut a l'origine porté par-dessus le kimono par les hommes des classes supérieures de la société japonaise. les spécialistes pensent que l'origine du hakama remonte plus loin que cela, dès l'ère heian (794-1185), lorsque les femmes de la cour impériale prirent pour habitude de porter sous leur kimono de longues culottes dont le nouage rappelle celui du hakama d'aujourd'hui. un peu plus tard dans la même ère, ce sont les hommes qui commencèrent à porter le kariginu et le suikan, et tous deux comportaient des pantalons en forme de robe. à partir du début de la période de kamakura (1185-1332), les hommes à cheval appartenant aux classes guerrières commencèrent à porter des hakama aux jambes séparées dont la fonction était de protéger les jambes des cavaliers contre les buissons et feuillages. c'est à partir de ce moment que le port du hakama commença à se répandre dans les hautes couches de la société nippone, adoptant une très grande variété de formes, tissus, et longueurs. en particulier, le nombre de plis à l'avant et à l'arrière pouvait être très variable. peu de temps après, le port du hakama s'est généralisé aux couches inférieures de la société, commençant avec les soldats à pied qui portaient le momohiki attaché aux mollets, puis dans la population civile chez les lettrés et les marchands. les travailleurs des champs eurent aussi leur propre version du hakama, le nobakama. au fur et à mesure que l'influence occidentale prit pied au japon, le port du hakama devint relégué uniquement aux événements formels (cérémonies religieuses, mariages, etc.) et il ne resta un élément de l'habit de tous les jours que chez les prêtres et les pratiquants d'arts martiaux. hakama comme symbole de rang dans la plupart des kobudo, mais aussi dans les gendai-budo comme le iaido, le kyudo, et le naginatado, le hakama a toujours été porté par tous, et dès le premier jour de pratique. ceci est d'ailleurs toujours le cas aujourd'hui dans la plupart des disciplines précitées. sachant qu'à part dans un nombre réduit de disciplines, le pantalon de keikogi ne se porte pas sous le hakama, il est assez facile de comprendre pourquoi aucun pratiquant n'oserait venir au dojo sans son hakama. il existe un nombre conséquent de témoignages de professeurs reconnus qui disent qu'avant la seconde guerre mondiale, le port du hakama était également obligatoire en daito-ryu mais aussi en aikido (sachant que les deux groupes n'étaient pas encore distincts a l'époque). cependant, à cause de la pauvreté généralisée qui engloba le japon après la guerre, certaines écoles décidèrent de soulager leurs élèves du fardeau d'avoir à se procurer un hakama durant leurs premières années de pratique. le temps passant, cette dérogation devint une règle, jusqu'au point où le port du hakama devint de « non obligatoire jusqu'à tel grade » à « interdit avant tel grade ». il est intéressant de noter que des écoles telles que le yoshinkan de shioda gozo sont allées encore plus loin en interdisant le port du hakama avant le quatrième dan, alors que d'autres, en judo et jujutsu en particulier, en ont pratiquement abandonné le port à part durant les kata ou les travaux aux armes. le temps passant, il est donc compréhensible que le port du hakama soit devenu associé à la notion de rang. le système de grades dan étant une invention récente (1883) du fondateur du judo kano jigoro (1860-1938) qui fut ensuite adoptée par d'autres arts martiaux dont le daito-ryu aiki-jujutsu, l'aikido, le iaido et beaucoup d'autres encore, il semble raisonnable de penser